Traitement des gingivites Assurer une hygiène buccodentaire rigoureuse :
- Brossage minutieux biquotidien complété par le passage du fil dentaire ou des brossettes interdentaires
- Consulter votre dentiste qui pratiquera un détartrage régulièrement. La fréquence du détartrage dépendra des facteurs prédisposants.
Traitement parodontaux : Curetage et surfaçage :
Il s’agit d’un détartrage très minutieux, secteur par secteur réalisé soit par votre chirurgien dentiste traitant, soit par un parodontiste (chirurgien dentiste dédiant exclusivement son exercice au traitement des gencives et de l’os maxillaire).
Le curetage, surfaçage, est le plus souvent pratiqué sous anesthésie locale.
Lorsque les poches parodontales sont importantes (suite à une récession importante de l’os soutenant la dent), un traitement chirurgical s’impose et sera pratiqué par un parodontiste.
Traitement des pathologies parodontales : Importance d’un accompagnement personnalisé
La réussite d’un plan de soins bucco-dentaires est intimement liée à la qualité des relations tissées entre le praticien et la patient.
Son adhésion est essentielles dans le traitement des maladies parodontales, où l’observance est souvent la clé du succès.
La prescription d’un médicament constitue un facteur important de réussite thérapeutique. Le chirurgien-dentiste joue un rôle unique d’accompagnement, témoin de l’évolution de la santé de ses patients à tous les âges de la vie.
Prévention bucco-dentaire : une réussite incontestée
Notre profession joue un rôle actif dans la santé publique en contribuant à la qualité de la fonction mastcatoire et en évitant le développement de foyers infectieux dont le danger est reconnu par l’ensemble de nos confrères médecins.
Le praticien joue aussi un rôle d’aide au sevrage tabagique. En voyant ses dents colorées par le tabac et des gencives inflammatoires, le patient peut prendre conscience de la dangerosité de sa dépendance. Par ailleurs, la sphère bucco-dentaire jour un rôle essentiel dans l’expression de la sensualité. Le praticien peut restaurer la confiance en soi de ses patients, érodée par la perte d’obturation, les dents absentes non remplacées ou mal remplacées, les malpositions … Quant au recours à la prothèse adjointe complète, il peut être évité grâce au recours aux implants.
La réussite de la prévention dans le secteur dentaire devient un modèle dans le monde médical : grâce à une surveillance régulière de nos patients et une pédagogie adaptée, la santé bucco-dentaire des Français a connu des progrès extraordinaires depuis les années 70. Le recours régulier au détartrage, la prise en compte des techniques de brossage optimales et l’observance du traitement constituent un préalable à la réussite des pathologies bucco-dentaires.
Motivation du patient : vers l’alliance thérapeutique
Le cas des maladies parodontales est éclairant; le succès du traitement dépend entièrement de l’adhésion du patient.
La création de cette relation privilégiée est la clé du succès d’un suivi long et contraignant, d’autant plus complexe que la maladie parodontale est souvent asymptomatique. Elle évolue à bas bruit et il est difficile de faire prendre conscience de la gravité d’une pathologie dentaire qui ne fait pas mal ! Le praticien encourage l’observance du traitement en positionnant le patient dans un rôle d’acteur de sa guérison, grâce à une relation gagnant-gagnant.
Cette « alliance thérapeutique » permet de dédramatiser les soins : si nous leur donnons envie de se soigner, ils seront bien plus motivés qu’avec un argumentaire fondé sur la peur et la culpabilisation. Il est important de transmettre un message valorisant et fondé sur notre confiance dans leur motivation : « Je peux tout avec vous, rien sans vous ».
Par exemple, nous pouvons leur expliquer qu’ils se brossent les dents « souvent » mais pas assez longtemps. Cette approche plus délicate permettra d’emblée de dissiper les éventuelles résistances à l’enseignement de l’hygiène bucco-dentaire.
Prescription : le symbole d’un accompagnement médicalisé
L’alliance thérapeutique se manifeste aussi par le recours à la prescription médicamenteuse. La rédaction d’une ordonnance confère au chirurgien-debtiste un rôle médicalisé à part entière : le suivi du traitement revêt la même importance que chez le médecin.
La prescription de PiasclédineR300 nous permet de rappeler les messages transmis au cours des rendez-vous jusqu’à l’intimité de leur domicile. En effet, l’ordonnance suit nos patients dans leur vie quotidienne, ce qui lui confère un rôle d’accompagnement significatif sur le plan psychologique.
Elle symbolise notre engagement à rester à leurs côtés jusqu’à leur prochaine consultation. Cette dimension est marquée avec ce médicament qui doit être administré tous les jours pendant trois mois pour un succès optimal. En corollaire de sa dimension curative, la prescription de PiasclédineR300 est associée à la mise en oeuvre d’une discipline quotidienne sur le long terme, qui renforce le respect des autres mesures préconisées par le praticien.